DIDIER GROSHENS Equipe C.O. Garde Républicaine

DIDIER GROSHENS Equipe C.O. Garde Républicaine

CYCLISME


Dim 26 juillet Semaine de vélo dans les Alpes de Haute Provence.

Retour sur une petite semaine consacrée au vélo du côté de Sisteron et Digne les Bains, du dimanche 19 au vendredi 24 juillet...

Dimanche 19 juillet, petite mise en jambe avec l'ascension du col de Fontbelle (1304m) par Thoard et retour par St-Geniez et Sisteron. Cela sentait bon la lavande...
% moyen : 5%,  % max : 10%. 
Longueur : 11km et 550m+.  Total de la sortie : 85km et 1200m+.

 

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Lundi 20 juillet, col du Pas de la Graille (1597m) et dans la foulée, le sommet de la Montagne de Lure (1736m) par Valbelle et retour par St-Etienne-les-Orgues et Les Mées. 
Un petit air de Mont Ventoux (situé pas très loin d'ailleurs) mais pas aussi dur quand même... Seul la longueur, le mauvais revêtement du bitume et la chaleur sont assez pénibles. La descente par le versant Sud est nickel (20km).
Longueur : 23km et 1141m+.
% moyen : 4,56%, ...% max : 9%.
Total de la sortie : 100km et 1500m+.

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Mardi 21 juillet, je profite du jour de repos du TDF pour faire la montée de l'avant dernière difficultés de la 17ème étape Digne les Bains / Pra Loup que les coureurs emprunteront demain, le col d'Allos (1ère catégorie, 22,5km, 2250m d'altitude) au départ de Colmars (04). Pas très difficile, 4,5% de moyenne (8% maxi)... Ensuite, retour sur Colmars pour enchainer la montée du Col des Champs (2090m d'altitude). Col beaucoup plus raide que celui d'Allos, mais heureusement moins long (12km "seulement"), avec des pourcentages beaucoup plus importants (7 à 9,5% le plus souvent). Seul le dernier kilomètre à 1% permet de savourer l'arrivée au sommet... Un vrai régal. Et retour à la voiture juste avant l'orage...
Au total, 71km, 1750m dénivelé positif et 3h40 sur le vélo...Et même pas mouillé...

 

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Mercredi 22 juillet, rendez-vous à 9h00 à Digne-les-Bains où sont prêt à partir tous les véhicules de la caravane du Tour de France. Je retrouve avec plaisir le p'tit nouveau de l'équipe CO de la Garde Républicaine, Laurent VDH., qui participe pour la première fois au TDF sous les couleurs de la gendarmerie "Infos-Recrutement". Y a pire comme job d'été... Profite mon ami ! Ensuite, la caravane partie, petite sortie vélo (66km, 700m+) avec un superbe parcours en passant par les clues de Barles et Verdaches, le col du Labouret (1240m) et retour sur Digne les Bains. Un endroit qui vaut vraiment le détour...

 

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Jeudi 23 juillet, retour à Digne-les-Bains pour escalader le col de Corobin (1230m) long de 12,5km et 635m+. Le début du col ne grimpe quasiment pas pendant 4km, ensuite on a 3km à près de 9% jusqu'au col de Pierre Basse (1065m). Petite descente avant d'attaquer les 3 derniers kilomètres à 7% environ. Retour sur Digne pour monter au col du Fanget (1459m). 27,5km et 845m+ en passant par les superbes clues de Barles et Verdaches... ça se monte sur la plaque, facile, puis direction Auzet ou commence véritablement le col. Le dernier km est épique car très pentu avec des passages à 13% voir plus, et ça fait très mal... Retour sur Digne par la même route et toujours des vues magnifiques dans les gorges... Et, dans la descente, une rencontre avec une guêpe ou une abeille?? qui me pique à 3 reprises sur le torse... P..... que ça brule !!! Fermez votre haut quand vous descendez un col !!!
Au total, 101km et 1510m+.

 

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Vendredi 24 juillet, 6ème et dernière sortie de la semaine passée dans le sud...
Et direction Sault pour faire l'ascension du Mont Ventoux (1911m), le géant de Provence. Je l'ai déjà monté 2 fois mais à chaque fois par Bédoin. Cette fois, ce sera à partir de Sault. Versant beaucoup plus long (25,7km) mais beaucoup plus facile... La pente moyenne est de 4,5%. Je me suis même amusé à rouler pendant 2, 3 kms sur la plaque... A partir du Chalet Reynard (1440m), c'est une tout autre musique... C'est du 6, 7% et même 10,5% sur la fin... Mais superbe condition ce matin... 1h29'07 pour arriver au sommet. 59'40 pour les 19 premiers kilomètres jusqu'au Chalet Reynard et 29'27 pour les 6,7 derniers kilomètres. Toujours aussi émouvant d'arriver sur ce sommet chargé d'histoires...

Au total, 52km et 1550m+

 

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Je me suis vraiment fait plaisir tout au long de cette semaine. Retour sur la région parisienne demain...

Au final, 6 sorties avec au compteur, 475km et 8210m de dénivelé positif...


27/07/2015
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Jeu 06 sept Cyclosportive La Vosgienne à Thann (68)

160 kilomètres de route, (157 à mon GPS), 3300 m de dénivelé positif, trois départements, 21 communes traversées : c'est la cyclosportive "La Vosgienne" qui est solidement installée au calendrier national.

 

 

 

Cette épreuve constitue un événement incontournable de la fin de l’été thannois.

 

                                         

Organisée tous les deux ans par l’Amicale cycliste de Thann, elle fête cette année ses 25 ans d’existence. Pour les concurrents moins entraînés et plus modestes, une épreuve réduite, de 100 km avec deux cols (Markstein et Vieil-Armand) figure au programme, la Vosgienne 100, qui succède à la Mini Vosgienne.

L’édition 2010 reste dans toutes les mémoires, avec 1488 cyclistes au départ des deux épreuves, dont 321 étrangers venus principalement du Benelux, de Suisse et d’Allemagne. Cette année, le nombre de participants était en légère baisse (peut être à cause de la météo pas très clémente). 1436 engagés répartis pour 741 sur le 100 et 695 sur le 160.

 

Dimanche 2 septembre, je me retrouve sur la ligne de départ à 8h00 avec 2 copains. Yoann Cadart, gendarme à la Garde Républicaine et membre de l'équipe CO et Philippe Peck, un ami de longue date, habitant à quelques kilomètres de chez mes parents, ancien coureur cycliste et toujours... marathonien.

 

 

 

Pour être dans une bonne condition physique au départ de cette épreuve, j'ai beaucoup roulé pendant ces deux derniers mois. Il faut dire que je n'avais pratiquement pas mis mes fesses sur une selle le restant de l'année, entraînements et compétitions CO oblige. Je me suis donc astreint à suivre un petit programme d'entraînement vélo et j'ai fait un peu plus de 2800 km et 22500 m de dénivelé positif en juillet et août.

 

Au menu de cette journée, il y a sept cols à franchir (Hundsruck, Ballon d’Alsace, Page, Bramont, Markstein, Amic et Vieil-Armand) totalisant 3300 m de dénivelé positif.

 

 

 

Un dispositif de sécurité et de secours (voiture ouvreuse, voitures commissaires, ambulances, médecins, motards, voiture balai), nous permet de rouler en toute sécurité en sachant quand même, que la route n'est pas fermée à la circulation. Cela nous l'est rappelé juste avant le départ.

 

 

Il fait environ 13°C quand le départ est donné sous un ciel menaçant. On est en milieu de peloton et je déclenche mon chrono environ 1'10 après le départ réel.

 

 

 

Tout de suite, on est dans le vif du sujet. Après 2km, le col du Hundsruck avec ses 5.5 km à 7% de moyenne pointe le bout du nez. Les meilleurs vont le monter en moins de 18'. Moi, ce sera en un peu plus de 21'. Yoann est devant et Philippe, quelques dizaines de mètres derrière moi. Ensuite, belle descente pour rejoindre Masevaux et la vallée de la Doller. Ça roule en petit peloton. Philippe me rejoint et on réussit à rentrer sur le groupe de devant (où se trouve Yoann d'ailleurs). On se retrouve à une quarantaine de coureurs au pied de la deuxième difficulté du jour: le Ballon d'Alsace, où la route s'élève de 675 m sur 12 km (6% de moyenne) pour arriver à 1171 m d'altitude.

 

Vert : 0 - 4%     Bleu : 4 - 7%   Jaune : 7- 10%

 

Le groupe s'éclate vite. Les premiers lacets au dessus de Sewen mettent tout de suite dans l'ambiance. 

 

 

Yoann devant, moi au milieu et Philippe derrière. Chacun monte à son rythme. Le mien est de l'ordre de 16 km/h et c'est à une dizaine de coureurs que l'on se retrouve au sommet après 44' d'ascension. La descente rapide nous amène vite au pied du col du Page. Philippe ne m'a pas rejoint dans la descente donc je décide de continuer à rouler jusqu'au premier ravitaillement qui se trouve au col d'Oderen. Le col du Page est long de 6.8 km à 6% de moyenne. Il me faut 31' pour le franchir (15,2 km/h). Suit une courte descente sur une mauvaise route et tout de suite se présente la fin du col d'Oderen. Ce dernier n'est pas répertorié comme un col car il est le prolongement du col du Page. Au sommet, le premier ravitaillement. J'en profite pour remplir un bidon et manger quelques morceaux de bananes et fromage. Il faut dire que le petit déjeuner pris à 5h00 est déjà loin. J'attends encore un peu et repars car Philippe n'est toujours pas là. A partir de ce moment, chacun de nous vivra sa propre course. Yoann, quand à lui, est toujours devant. La descente est belle, un petit groupe se forme et on arrive vite à Kruth. On longe le lac de Wildenstein,

 

 

et se présente à nous la 4ème difficulté de la journée : le col du Bramont. A peine les premières pentes gravies, on n'est plus que 3 à rouler ensemble. Ce col est long de 7 km à 5% de moyenne. On le gravit en 25' (16,3 km/h). A peine le temps de franchir le sommet, que l'on attaque de suite la route des Américains qui doit nous amener sur la route des Crêtes. Cette portion de route est l'une des plus dures du parcours car elle intervient alors que l'on a déjà parcouru 83 km et qu'elle est longue de 4 km avec un pourcentage moyen de 7%. Là, c'est du chacun pour soi. Je double pas mal de coureurs en montant à 12,7 km/h de moyenne !!! Au bout de 19', je me retrouve sur la route des crêtes un peu isolé. 

                                              Lac de Kruth vu de la route des crêtes

 

Pas le temps de regarder le paysage, il faut à tout prix que je rentre sur le petit groupe qui se trouve à environ 300 m devant moi... Plus facile à dire qu'à faire, car sur cette route, on a toujours du vent de face... C'est là, à ma grande surprise, que je retrouve Yoann un peu à l'arrêt et tout seul sur cette portion de macadam. Je lui dis de prendre ma roue pour essayer de rattraper les gars qui se profilent devant nous. Après un effort conséquent, j'arrive à revenir sur ce petit groupe. Je récupère en me mettant en queue de peloton et me retourne pour voir où en est Yoann... Pas de Yoann derrière moi...
Je ne le reverrai qu'une fois la ligne d'arrivée franchie. Il m'expliquera qu'il a eu une fringale et c'est Philippe qui l'a récupéré à hauteur du Markstein. Ils rouleront pratiquement ensemble jusqu'à la fin de la course. Moi, au Markstein, je ne m'arrête pas au ravitaillement. (99ème kilomètres et 4h08 de course). On plonge dans la vallée de Guebwiller. Mon groupe (composé de 12 coureurs) roule fort et personne ne revient sur nous de l'arrière.

 

 

Au pied du col Amic, au 3ème et dernier ravitaillement, seuls 2 coureurs ne s'arrêtent pas. Je décide de faire pareil, car il me reste un bidon et des gels. Un seul coureur reviendra sur nous jusqu'à l'arrivée. J'ai un très mauvais souvenir de ce col car je l'ai déjà monté 2 fois en course et à chaque fois, je suis resté planté dedans. C'est vrai, qu'au pied, on a déjà 126 km dans les jambes et plus de 2600 m de dénivelé positif. De plus, il est long de 11 km à 5% de moyenne. Cette année, je vais le grimper en 39' à 16,5 km/h et sans jamais me mettre dans le rouge. Au sommet, pas de descente, mais un raidillon à franchir long de 1km environ, suivit d'un faux plat montant.

 

 

 

3 km plus loin, se pointe le Vieil-Armand, théâtre de sanglants combats en 1915 (ou Hartmannswillerkopf, nommé l'Hartmann la «mangeuse d'hommes» ou la «montagne de la Mort» par les Poilus). Cela fait 5h27 que je roule. Mon espoir de descendre sous les 6h00 est plus que compromis. De là, il me reste encore 18 km environ et 2 côtes avant de franchir la ligne d'arrivée. Effectivement, je la franchis en 6h04'09 (6h05'23 temps organisateur) heureux et soulagé d'en avoir fini. Je prends le temps de boire un peu d'eau et je repars sur le vélo pour aller à la rencontre de Philippe et Yoann. Cela me permet aussi de faire tourner un peu les jambes car j'ai fait les 7 derniers kilomètres (faux plat montant) à 35, 36 km/h de moyenne, sur la plaque. Philippe termine en 6h16' et Yoann en 6h18'. En se retrouvant, chacun y va de son commentaire. On se félicite d'avoir terminé sans dommage cette belle course dans ce cadre magnifique que sont les ballons vosgiens. Même si, cette année, la météo n'était pas au rendez vous.

 

 

 

Le temps de se changer, de remettre un peu d'ordre dans les affaires et direction le stand de restauration qui fait un bien fou à nos estomacs. Que c'est bon de manger du « salé ».
On quitte Thann vers 16h00 pour laisser Yoann à la gare TGV de Mulhouse. Moi et Philippe rentrons dans notre vallée de la Bruche. Je ne quitterai l'Alsace que lundi matin.

 

Au final, une superbe course longue de 160 km, 3330 m de dénivelé positif, effectuée en 6h04'09, à la moyenne horaire de 26,27km/h et une place de 32ème/151 dans ma catégorie (230ème/695 au scratch).

 

                                                           Mon parcours GPS

 

Troisième en 2008, vainqueur de l'édition précèdente en 4h46'53, Edouard LAUBER (Pédale de l'Est Haguenau) remporte la course pour la deuxième année consécutive en 4h44'15. Il s'impose avec 2'20 d'avance sur le belge Simon COLLARD qui vient de décrocher le titre de champion du monde des amateurs la semaine dernière en Afrique du Sud.

 

 

Pour terminer, un grand merci à toute l'organisation et plus particulièrement aux nombreux bénévoles qui sont restés postés aux différents carrefours pendant de nombreuses heures.

Vivement 2014.

 


06/09/2012
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Je 8 avril Sélection gendarmerie Ile de France de cyclisme

Le mercredi 7 avril se sont déroulées les épreuves de sélection régionale en vue de constituer les équipes qui représenteront la région de gendarmerie d'Ile de France au championnat de France de cyclisme qui se déroulera du 21 au 24 juin 2010 en Côte d'Or, à Pouilly-en-Auxois. En attendant les résultats officiels, voici ci dessous un petit article relatant cette journée.
La Garde Républicaine était chargée de l'organisation de la compétition et plus particulièrement le 1er Régiment d'Infanterie avec l'aide très précieuse de l'escadron moto. C'est près de Meaux (77), à Cuisy plus précisément, que les différentes catégories ont parcouru, plusieurs fois, un circuit long de 8km environ.
A 9h00, ce fut le départ de ma catégorie HV2 (40 à 49ans) avec les HV3 (plus de 50 ans) et féminine. On devait parcourir 7 tours soit 56km tandis que les HV3 ont fait 6 tours (48km) et les, pardon, "LA" féminine a parcouru 5 tours soit 40km.
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas...... En manque d'entraînement, donc de kilomètres, (1300km seulement depuis le début d'année) j'ai su, avant même de prendre le départ, que mes chances de me classer dans les dix premiers étaient quasiment nulles. Frédéric Pierre qui participait à sa première course cyclisme ne se faisait pas plus d'illusions.

Sur la ligne de départ, quand j'ai découvert mes "adversaires" j'en fut totalement convaincu....... A mes côtés, il y avait Fred Zurfluh, Denis Besson, Michel Bristeau, Pierre-Yves Roux, Pascal Hecquet,  Harold Michaud, et mon Yoyo, déjà 7 gars qui sont plus forts que moi, quoi qu'il arrive....... Plus un ou deux costauds que je connaissais de vue...... Pour être dans les 10, il allait falloir être très très fort.....

On partit en peloton sur 5 km neutralisés et ensuite ce fut le départ réel..... Je bluffai d'entrée et j'attaquai tout de suite dans le premier faux plat..... Si personne ne réagit, j'avais peut être une petite chance de m'échapper, de prendre de l'avance avant qu'un petit groupe ne me rejoigne et ainsi faire la course en tête avec des costauds..... Dans mes rêves oui...... Car 300 mètres plus loin, Harold me rattrapait, me dépassait, me laissait sur place.....et se relèvait. Je compris, je repris bien sagement ma place dans le peloton. Le premier tour se passa groupé avant que Yoyo n'arriva à filer à l'anglaise......

Il navigua ainsi devant le peloton pendant 4 tours sans jamais prendre plus de 500 mètres d'avance. Pour ma part, je réussis à me maintenir au sein de ce dernier jusqu'au 4ème passage sur la ligne d'arrivée. La montée suivante me sera fatale. Après plusieurs accélérations dans les deux faux plats, Pascal Hecquet fut en queue d'un petit groupe juste devant moi.....Un "trou" se forma, et c'est avec 10 mètres de retard que je basculai au sommet, sur le groupe d'une dizaine de coureurs. Le mal était fait, car dans la descente qui suivi, je n'arrivai pas à recoller...... Les coureurs piégés avec moi firent aussi l'effort mais sans succès..... Normal, les meilleurs étaient devant !!!!

Le groupe des "battus"

 


Le groupe des "costauds"

Il restait 2 tours et demi à parcourir. Un tour et demi plus tard, les HV3 terminaient au sprint entre eux et nous, dans le dernier tour, on se retrouva à quatre. Deux coureurs me firent le même coup qu'auparavant dans le faux plat, je n'arrivai pas à suivre le rythme et je les laissai partir.

Au final, je terminai à la 14ème place  en compagnie d'un autre coureur à environ 3' du peloton de tête.
Mon compteur indiquait 55,5km, 1h32'09", 550m d'ascension et 36km/h de moyenne.

Pas de regret à l'arrivée. J'étais même content de ma matinée. Je me suis fait plaisir, et j'ai tout donné mais j'ai acquis une certitude.(que je connaissais mais que l'on oublie quelquefois...) 
Il n'y a pas de secret en sport......  Il faut s'entraîner !!!! Il faut se forcer à aller rouler même quand il fait froid, même quand il pleut, même quand il y a du vent, même quand on se croit fatigué....
Je ne verrai donc pas la Bourgogne.... Bonne chance aux copains  pour le mois de juin.
L'après midi était consacré aux catégories senior (96km) et HV1 (72km).            

Les favoris (Pierre Latrêche, Franck Odienne, Wilfried Pesquet en senior, Seb Bousser en HV1) ont été au rendez vous et se sont qualifiés eux aussi pour le championnat de France de cyclisme.

Franck Odienne et Sébastien Bousser

Pesquet Wilfried.

Latrêche Pierre

Noël Alec

En compagnie de Yoyo et de Fred, j'ai roulé sur le circuit pour faire tourner les jambes et pour encourager les coureurs.


Merci aux personnels du 1er RI sans qui cette journée n'aurait pu avoir lieu.



Willy Guillemin


08/04/2010
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Je 30 juillet VO2 max CONTADOR

Que penser en lisant certains articles de journaux concernant la VO2 max de CONTADOR lors du dernier Tour de France????  Notamment lors de l'étape arrivant à Verbier...... Chacun se fera sa propre opinion en attendant les analyses des différents contrôles anti dopage.....Réponse dans quelques jours, semaines, mois ou années......

A lire les 3 articles ci dessous:

Contador: VO2max "impossible" 5L O2/min

27/07/2009 à 15:03

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Contador, du kérosène dans les veines

Une calculette dans la musette. Chaque semaine, le Tour vu par Antoine Vayer *

Par ANTOINE VAYER

La base 10 est la base de calcul référence en sciences, universellement utilisée par l'homme qui a les pieds sur terre. Il en existe d'autres, babylonienne, aztèque, voire indienne pour l'astronomie. Même la tête dans les étoiles, les repères existent et ces derniers nous ramènent depuis le boulier chinois au fait que 1+1 = 2.

Il existe pourtant en juillet une «base Tour» où 1+1 = 2,6. Trente pour cent de gains en vingt ans d'EPO pour une modification du profil hématologique, voire génétique, que des milliers d'années avaient patiemment fait évoluer. Quel progrès pour l'amélioration du genre humain !


La VO2 (consommation d'oxygène) de Contador estimée après Verbier, c'est 99,5. Impossible, si l'on étudie la physiologie humaine. Comment faire décemment passer plus de 5 litres d'oxygène par minute dans un organisme ? Sauf avec du kérosène à base de sang, qui ferait tourner un 125 cm3 comme un 1 300 cm3 ? Sauf en «base Tour», où la fable est racontée aux grands z'enfants que nous sommes par ceux qui, à quatre pattes, dévorent dans «la gamelle».

Comparons en «base Tour d'Italie 2009» Danilo Di Luca, vice-roi du dernier Giro, deux fois positif à la Cera (une EPO de troisième génération, qui augmente le nombre de globules rouges), a grimpé à San Luca, au-dessus de Bologne, en 5'54'' à 21,36 km/heure une pente à 9,7 %. Ce qui correspond à six minutes à 100 % de PMA (puissance pulmonaire maximale), 460 watts, soit 7,54 watts/kilo. Ce serait une VO2 de 94,5 millilitres par minute et par kilo pour Di Luca, à rapprocher donc des 99,5 de Contador.


La Cera, entre une foultitude d'autres produits et méthodes dopantes indétectables comme la transfusion de son propre sang, explique fort bien le «boost» de la performance. Contador est bien plus fort que la Cera en «base Tour». L'enchaînement exceptionnel d'une heure à 440 watts en puissance-étalon vers le Grand-Bornand, mercredi, pour les trois premiers du jour (Contador et les deux frères Schleck), sur les trois derniers cols (Araches, Romme, Colombière) de l'étape la plus dure de la Grande Boucle cette année, c'est presque du jamais vu.

Côté watts, c'est «amazing». Un humain s'est élevé dans les airs à 1 864 mètres par heure sur une bicyclette dans un col de fin d'étape : Verbier, le 19 juillet. Et le bilan ? Huit coureurs terminent le Tour entre 410 et 440 watts de moyenne sur les principales difficultés du parcours. Comme le Ventoux, transformé par la «base Tour» en piste cyclable, et où une dizaine d'accélérations extraterrestres du pt'it Schleck, (celles-là même qui avaient «allumées» la polémique Rasmussen en 2007), réalisées bouche fermée, n'ont ému personne.


C'est comme au temps de la splendeur de Lance en 2004, son meilleur Tour. Avec son potentiel 2009, il n'aurait perdu que deux de ses sept Tours disputés contre lui-même. Il a maintenant des adversaires qui lui ont trouvé des jambes encore plus folles.

Il faut redire les choses : le dopage est avéré à 410 watts, «miraculeux» à 430 et «mutant» à 450. Lors du procès Festina, j'avais été convoqué comme expert et témoin de moralité. Je parle de ce que je connais : la «base 10» et le dopage. Je continue de parler des conséquences des produits avec des coureurs, yeux dans les yeux. Ces démonstrations ont été corroborées par des aveux, des contrôles positifs et des décès.

A quand un autre procès en «base 10», comme celui des Festina, didactique et pédagogique ? On pourrait même utiliser les urines stockées en France, qui peuvent être conservées légalement huit ans. On peut rêver d'un test de VO2 max pour Contador, dans la salle d'audience, avec un Oxycon (masque qui mesure le volume d'oxygène expiré). Le tout sur un vélo ergométrique doté de matériel embarqué mesurant les fameux watts. Laurent Fignon considère tout cela comme du «pipeau». La lutte et le discours antidopage ne sont pas confiés à des indépendants du monde sportif, comme l'expert allemand Franke ou le pape italien de la lutte contre le dopage, Sandro Donati. On vit la fable, on la subit aussi. Surtout les coureurs propres. Cela justifie les prix de la «base Tour», où la baguette tradition prend aussi 30 % d'augmentation.


* Professeur d'EPS et ex-directeur de Festina, il dirige AlternatiV, cellule de recherche sur la performance.

 

 

Alberto, prouve-moi qu'on peut croire en toi, par Greg LeMond

 

LE MONDE | 23.07.09 | 10h50  •  Mis à jour le 24.

AP/BAS CZERWINSKI

Alberto Contador enfile le maillot jaune, le 19 juillet à Verbier.

Dimanche 19 juillet, lors de l'ascension vers Verbier, Alberto Contador a établi un record de vitesse : il a parcouru les 8,5 km de montée (7,5 % de pente moyenne) en 20 min 55. Jamais un coureur du Tour n'avait grimpé aussi vite. Comment expliquer une telle performance ? Selon les dernières données publiées par l'ancien entraîneur de Festina et spécialiste reconnu de la performance, Antoine Vayer, dans Libération, le coureur espagnol aurait eu besoin d'une VO2 max (consommation maximale d'oxygène) de 99,5ml / mn / kg pour produire cet effort.

A ma connaissance, c'est un chiffre qui n'a jamais été atteint par aucun athlète, dans aucun sport. C'est un peu comme si une belle Mercedes sortant d'un salon automobile s'alignait sur un circuit de Formule 1 et remportait la course. Il y a quelque chose qui cloche. Il serait intéressant de savoir ce qu'il y a sous le capot. Un coureur roulant à l'eau claire peut-il atteindre la vitesse d'ascension et la puissance produite à Verbier ? Peut-être. Si les études menées par Antoine Vayer sont correctes, Alberto Contador serait alors le premier être humain à atteindre un tel palier de performance.

En admettant la validité des tests physiologiques de l'effort, de la VO2 max et de diverses équations mathématiques qui traduisent sans état d'âme la valeur sportive, la charge revient alors à Alberto Contador de prouver qu'il est physiquement capable d'accomplir cette prouesse sans recourir à des produits améliorant les performances. En raison de l'histoire récente de notre sport, le doute est de rigueur. Et devrait nous conduire à nous interroger sur ces performances extraordinaires. C'est pourquoi le sceptique que je suis devenu a envie de demander à Alberto Contador de nous convaincre.

DUBITATIF

Je voudrais connaître sa réelle référence en matière de VO2 max. En le sachant, on pourrait alors expliquer ce résultat qui fait de lui le grimpeur le plus rapide de l'histoire du Tour. L'avenir des contrôles antidopage ne passe pas seulement par des méthodes de détection sanguine et urinaire mais par l'évaluation des paramètres physiologiques de chaque individu. Pour établir un profil fiable, il faudrait commencer cette évaluation dès les premiers coups de pédale chez les juniors.

A l'instar du passeport sanguin qui permet de suivre dans la durée l'évolution des paramètres hématologiques d'un coureur, elle permettrait de surveiller l'évolution de la VO2 max. En mesurant la puissance développée par les coureurs et leur VO2 max, on parviendrait à établir l'équivalent des fichiers ADN utilisés pour confondre un criminel. Je ne connais pas les vraies valeurs d'Alberto Contador comme je ne connais pas les conditions météorologiques (le vent, notamment) lors de l'étape de Verbier. Je ne porterai donc ici aucun jugement sans davantage d'informations.

Lors du procès Festina, en 2000, à Lille, des témoignages avaient fait valoir que des coureurs avec des VO2 max dans les 70 étaient capables de les porter à environ 90. Ce saut de performance a été si important qu'aucun coureur propre n'a pu ensuite rivaliser. Si on avait utilisé la méthode d'évaluation de la V02 Max, on aurait pu constater l'usage intensif de l'EPO et des transfusions sanguines dans le peloton bien avant que ces pratiques ne soient aussi profondément ancrées dans notre sport. C'est pourquoi je reste dubitatif face à toute performance qui paraît trop bonne pour être vraie.

Greg LeMond est le premier coureur américain à avoir remporté le Tour de France. Il s'est imposé en 1986, 1989 et 1990.

 

 

« Contador évolue dans une dimension inexplorée »

La Tribune - 28/07/2009 | 01:00 -

Spécialiste de la performance, Frédéric Grappe collabore régulièrement avec l'équipe de la Française des Jeux. Pour lui, le vainqueur du Tour de France 2009 « est plus fort que l'ancien Armstrong ».

 

Quel portrait de ce 96e Tour de France pouvez-vous dresser en termes de performances ?

Pour vous dépeindre le tableau, considérez que vous avez un premier cran avec Alber­to Contador, ensuite le cran Armstrong, et enfin, un troisième cran avec les Français du niveau de Christophe Le Mével. Si vous placez Contador dans les années Armstrong entre 1999 et 2005, l'Espagnol est plus fort que l'Américain. Alberto­ Contador est un athlète qui évolue, selon moi, dans une dimension inexplorée. Est-ce un athlète d'exception ? Peut-être. En athlétisme, on pourrait le comparer à Bekele ou Gebreselassie. Ses performances sont dans des zones inexplorées en regard des connaissances actuelles. On a peut-être là un champion extraordinaire, plus fort qu'Armstrong, plus fort qu'Indurain?

Où se situent les autres par rapport à Contador ?

Si Contador est l'Everest à 8.000 mètres, les autres sont entre 6.000 et 7.000 mètres.

L'Espagnol a énormément impressionné dans la montée de Verbier qu'il a grimpée à une allure folle?

À Verbier, Lance Armstrong et Cadel Evans ont fait une montée du même niveau que l'Alpe-d'Huez dans les grandes années Armstrong. Et Contador est encore une minute plus rapide ! Idem au Grand-Bornand. Tout le monde était épuisé et Contador s'est baladé. La fatigue n'a pas de prise sur lui.

Il a été excellent en montagne mais aussi dans le contre-la-montre d'Annecy, qu'il a enlevé. Est-ce surprenant ?

Il s'est tellement promené en montagne qu'il a fini les étapes normalement fatigué alors que les autres étaient épuisés. Je ne suis guère étonné qu'il ait gagné le chrono d'Annecy car sa relative fraîcheur associée à la fatigue des rouleurs permet d'expliquer cette performance.

Beaucoup de gens sont sceptiques et pensent que ses performances ne sont pas naturelles?

Ce qui pourrait plaider en sa faveur, c'est qu'il est régulier durant toute la saison. C'est un coureur qui admet peu de variation de performance. Il est toujours performant. Ce n'est pas le cas des Schleck qui marchent deux fois dans la saison. Il y a un tel écart entre lui et les autres que ça montre une certaine exception, et c'est ça le problème. Maintenant, il faudrait des gens pour valider son niveau.

Antoine Vayer dans « Libération » dit que la consommation d'oxygène (VO2) de Contador est égale 99,5 dans la montée de Verbier, soit 5 litres d'oxygène consommés par minute. Vous en pensez quoi ?

Déterminer la VO2 max d'Alberto Contador, c'est impossible. Antoine Vayer n'est pas un scientifique, c'est un entraîneur. La VO2 max de Contador est extrêmement élevée, mais on ne peut pas la quantifier sans des tests scientifiques très poussés. On peut dire a priori qu'elle est située entre 90 et 100, ça c'est sûr.

Êtes-vous surpris par la troisième place de Lance Armstrong ?

J'ai toujours dit qu'il serait capable de faire un bon Tour de France. Ce n'est ni une question d'âge ni le fait d'avoir arrêté trois ans. Il a été capable par moments de se hausser au niveau de ses années de gloire. Mais, ensuite, la fatigue intervient et elle entrave sa technique et sa qualité de pédalage. Avant, ça n'arrivait pas. On peut concevoir un Armstrong plus fort l'année prochaine mais il ne pourra jamais battre Alberto Contador car celui-ci est vraiment un niveau au-dessus.

propos Recueillis par Morgan Maury

Interview de Frédéric Grappe, Docteur en physiologie sportive

 

 


30/07/2009
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Lu 27 juillet Arrivée du Tour de France 2009

Dimanche 26 juillet, dernière étape du Tour de France avec, comme chaque année, une arrivée sur les Champs Elysées.

Sur les 180 coureurs inscrits au départ, 156 ont terminé ce Tour de France, soit le nombre record de rescapés. Lors des quatre précédentes éditions, en moyenne, une petite quarantaine d'abandons était à déplorer. Cette année, seuls 24 coureurs ont mis pied à terre.

Après sa première victoire en 2007, l'espagnol Alberto CONTADOR a remporté hier, à 26 ans, son deuxième Tour de France en devançant le luxembourgeois Andy SCHLECK et Lance ARMSTRONG.

A 15h30, je me rends sur l'avenue des Champs Elysées noyée de spectateurs. Je me rends directement vers la ligne d'arrivée en bas des Champs et j'arrive, après avoir passé plusieurs contrôles, à me situer à 100 m de la ligne d'arrivée tout au bord des balustrades....

Impeccable pour prendre des photos et voir les coureurs avaler le début de la montée des Champs à toute allure.....

Après huit tours, c'est le sprinteur Mark Cavendish qui gagne la dernière étape du Tour 2009. En remportant son sixième succès d'étape, il a établi un nouveau record de sprints victorieux lors d'un même tour. Gagner sur les Champs Elysées, tous les sprinteurs en rêvent, peu y parviennent. Ni CIPOLLINI, PETACCHI, ZABEL, pourtant 6 fois maillot vert du Tour, ne se sont imposés sur l'avenue la plus célèbre au monde. CAVENDISH,  lui, y a remporté la victoire, au bout d'un sprint magistral, pour sa première tentative. Le sprinteur de Columbia a décroché à Paris sa sixième victoire d'étape sur ce Tour, entrant dans l'histoire comme le coureur ayant remporté le plus d'étapes au sprint lors d'un même Tour de France (6).

Après cette arrivée, je me suis rendu dans la zone réservée aux équipes et à leurs sponsors....

Marc MADIOT  (Française des Jeux)

Vincent LAVENU ( AG2R La Mondiale)

Là, on peut admirer les vélos et réver d'en posséder un..... 

Un des vélos de Lance Armstrong ci dessous:

On peut aussi se rendre compte que ces athlètes n'ont plus un gramme de graisse à perdre......

L'équipe AGRITUBEL avec B. FEILLU et C. MOREAU.

Une petite photo avec un des deux alsaciens présents sur le tour, T.VOECKLER.

T. VOECKLER vainqueur de la 5ème étape à Perpignan et 67ème (clin d'oeil au département du Bas Rhin) au général à Paris.

Le classement général du Tour 2009:

Maillot jaune: CONTADOR (Ast)en 85h48'35"

2ème: A. SCHLECK (Saxo) à 4'11"

3ème: ARMSTRONG (Ast) à 5'24"

1er Français: LE MEVEL (Fdj) 10ème à 14'25"

Maillot vert: HUSHOVD (Cerv)

Maillot blanc: A. SCHLECK (Saxo)

Maillot à pois: PELLIZOTTI (Liq)

Equipes: ASTANA


27/07/2009
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Ma 07 juillet Résultats chpt de France gendarmerie de cyclisme

Mardi 23 juin, 6h30 à Nanterre. C'est neuf sous officiers de la Garde Républicaine qui, chargés de sacs et vélos, montent dans le car qui doit les emmener à la gare de Paris Montparnasse.

Le TGV de 7h45 pour Lourdes est à quai. D'autres personnels des autres casernes de Paris nous rejoignent et c'est au total seize personnes qui partent à Argelès-Gazost pour participer au 10ème Championnat de France gendarmerie de cyclisme.

 

 

Comme chaque année, les meilleurs cyclistes de la gendarmerie nationale, sélectionnés par zone de gendarmerie, se disputent la suprématie sur route dans le courant du mois de juin.

 

 

Sur place, je retrouve des « orienteurs » qui comme Yoyo et moi, se sont mis au vélo (William, Pierre-Yves….) et d'autres têtes connues pour leur passage à la Garde…(Albert, Jean Pierre, Philippe, Guillaume…).

Cette année, pour fêter le dixième anniversaire, les courses se déroulent sur la commune d'Argelès-Gazost (65), théâtre de la première édition en 1999. C'est au pied d'Hautacam que les 5 courses (vétérans 1, 2, 3, féminines et élites) rassemblent un peu plus de 330 coureurs sur un circuit jugé rapide et exigeant.

Cette compétition de haut niveau est parrainée depuis sa création par le champion cycliste Bernard THEVENET, vainqueur des tours de France en 1975 et 1977.

 

Bernard Thévenet parrain de l'épreuve et conseiller technique et vice - président du jury.

 

Mercredi matin, à 8h30, place à la course des vétérans 3. Catégorie qui s'élance pour 8 tours de circuits, soit 78km.

 

A 14h00, c'est ma catégorie, les vétérans 2 (40 – 49 ans), qui s'élance pour 8 tours de 9km plus une arrivée en plein centre ville à 3km du circuit. Au total, c'est 78km que l'on doit parcourir. Les féminines s'élanceront 5' plus tard pour 6 tours de circuits.

 

 

Dès le départ, le ton est donné….. Je sens tout de suite que cela ne va pas rigoler…… Mon cardio s'élève très rapidement (176), avec la chaleur et la répétitions des montées, ma gorge devient sèche, mes cuisses chauffent… Devant moi, des coureurs lâchent prise peu à peu…

A chaque fois, il faut combler le trou et bien sûr, à force de faire le « yoyo », arrive ce qui devait arriver, je saute à mon tour……

 

Pascal rejoint par le groupe.....

 

 

Au 3ème tour, se forme un petit groupe d'une dizaine de coureurs….. On roule en s'organisant pour essayer de ne pas trop perdre de temps sur les groupes de tête…… Au fur et à mesure des tours, on récupère des coureurs lâchés et isolés….

 

 

Ayant bien récupéré de mon début de course, je sors du groupe avec Pascal mais, après quelques minutes d'effort,  je coupe et me relève car la ligne droite à  deux, avec le vent de face, me fait peur... Pascal, lui, décide de continuer tout seul et bien sûr, on le rejoint quelques centaines de mètres plus loin..... 

Un ou deux tours plus tard, je remarque que dans mon groupe il n'y a qu'un coureur qui grimpe aussi bien que moi. Comme le retour se fait sur du plat avec vent de face, il faut attendre l'amorce du dernier tour pour tenter quelque chose….

 

 

On se met d'accord pour attaquer sitôt la première montée, située juste avant le début du dernier tour…. A la cloche annonçant le dernier tour, on passe avec une bonne centaine de mètres d'avance sur le groupe qui n'a pas réagit à notre attaque…. C'est parti ! Les différentes bosses se passent sans problème et l'écart se creuse….. Surtout ne pas faiblir sur la grande ligne droite avec le vent de face…. On s'organise bien et les relais entre nous se passent sans problème…. Jusqu'au moment où un commissaire de course vient à notre hauteur pour nous dire qu'il nous reste encore un tour à faire !!!!! Incompréhension totale de notre part….

La cloche a bien retenti au passage de la fin de notre 7ème tour. J'ai mon compteur qui m'indique 73km et il me reste 5 km pour rallier l'arrivée… De plus, j'ai « bipé » à chaque passage mes tours et j'en suis bien à mon huitième…… Discussion avec le commissaire mais rien à faire, il faut remonter une 9ème fois sur le circuit où c'est l'élimination…… Avec un peu de réticence, on repart pour un tour en espérant avoir encore assez de force pour rouler à un bon rythme….

Le tour en trop se déroule sans histoire et dans la dernière montée, 500m avant l'arrivée, j'arrive à prendre le dessus sur mon compagnon d'échappée….. A l'arrivée règne une grande confusion. Certains coureurs ayant parcouru 8 tours et d'autres 9 tours…. Comment décerner un titre de champion de France et établir un classement logique….. ???? Après délibération, le jury technique a pris ses responsabilités et lors du repas du soir, un communiqué nous a été lu pour nous expliquer les conclusions de l'enquête.

Les 4 premiers sont classés dans l'ordre d'arrivée (ayant été prévenus en cours de course qu'ils jouaient le titre). Du 5ème au 14ème, (Fred et Denis entre autres) c'est un peu plus flou…. Et à partir du 15ème,  tous les coureurs (dont moi et Yoyo) sont classés ex aequo..... Sentiments d'injustice pour certains, de frustration pour d'autres…..

 

Me concernant, ma place se situe plutôt dans la 2ème moitié de peloton et donc, hormis le fait de ne pas connaître  exactement mon classement, j'ai toutefois pris conscience de ma valeur par rapport aux autres coureurs….. Je préfère retenir les bons moments passés à rouler en groupe, à essayer de contrer, de s'échapper, à écouter les encouragements des copains sur le bord de la route. Bref, à vivre une course de l'intérieur.

Fred, Denis et Yoyo sont, quand à eux, plus près des premières places. Yoyo étant même devant Denis à "la pédale".......mais pas au classement.

Très sportivement, Denis lui a remis le lot que Yoyo avait mérité de gagner......ou bien peut être, était-il trop lourd à ramener en TGV.......lol....

 

Yoyo en action....

 

Jeudi matin, réveil à 6h20. Petit déjeuner vite expédié et à 7h00, départ avec Yoyo, Bertrand et Harold pour gravir le col du Soulor (1474m)

 

 

 

et  le col d'Aubisque (1709m).

 

 

 

Retour par le même itinéraire avec, à nouveau, l'autre versant du col du Soulor à escalader……

Au total le compteur affichera 60km, 1545m de dénivelé, le tout en 2h35.

Juste le  temps de redescendre à Argelès pour voir mon ami Sébastien Bousser remporter la course vétéran 1 qui avait lieu le matin à 8h30.

 

                                                Félicitations Seb !!!!

 

 

L'après midi, c'est la catégorie reine, les élites, qui va parcourir 115km sous un temps tournant  à l'orage et de nombreuses averses.

 

 

 

Le soir, repas de clôture, avec une courte mais très appréciée apparition du Général d'Armée Roland Gilles, directeur de la gendarmerie, qui a montré par sa présence et son discours le sentiment fort qui le lie aux sportifs de la gendarmerie nationale.

 

 

Au cours de cette soirée ont été remis les diverses récompenses et podiums.

L'équipe "vétéran 2" de la région de l'Ile de France a été récompensée pour sa première place par équipe.

Tous les résultats sur:

http://www.association-cyclisme-gendarmerie.com/resultats/

 

 

Vendredi matin, après une courte nuit et un violent orage (pas entendu par tout le monde, lol) réveil à 6h20 pour le petit déjeuner. Il était prévu par Yoyo et moi d'aller grimper Hautacam tôt le matin, avant de prendre le car à 10h20 pour Lourdes. Hélas, l'orage et la pluie s'étant invités, on décide de rester bien sagement au sec et de rentrer tranquillement sur Paris en fin de journée.

On ne peut pas quitter ce site des Pyrénées sans parler des fameux lapins plébiscités par beaucoup d'inconditionnels de BUGG'S BUNNY.......

 

 

 

 

Le trajet de retour en TGV parait interminable mais se déroule sans problème. Il est 18h30 lorsque le car arrive à la caserne à Nanterre.

Pour mon 2ème championnat de France cyclisme, je garderai un agréable souvenir de mon séjour en Hautes – Pyrénées. L'amitié sportive et la convivialité auront largement contribué  à cette réussite.

Merci à Yoyo, à Z et à Stéphanie (pour les photos aussi), à Denis, Pascal, Laurent, Harold, Pierre, Franck, Willy, Thomas, William, Pierre Yves, Seb et tous les autres pour la bonne humeur et la sportivité qu'ils font respirer autour d'eux…..

 

A l'année prochaine, peut être, dans les environs de Dijon.......

 


28/06/2009
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Je 02 avril Sélection Ile de France de cyclisme

Aujourd'hui, jeudi 02 avril, Philippe (Yoyo) et moi avons délaissé nos copains de l'équipe CO (organisation du National AIR) pour courir les sélections de la région de gendarmerie Ile de France de cyclisme. La F.G.M.I. avait confié l'organisation au bureau des sports du G.B.G.M. Versailles Satory. Cette course ouverte à tous (actives, réservistes et retraités) permet de sélectionner les coureurs qui représenteront l'Ile de France lors du championnat de France gendarmerie de cyclisme. Celui ci se déroulera fin juin à Argelès-Gazost dans les Pyrénées.

Cette année, les catégories d'âges ont changé. Sont seniors les concurrents qui ont entre 20 et 29 ans, sont HV1 ceux qui ont entre 30 et 39 ans, sont HV2 ceux qui ont entre 40 et 49 ans et enfin, sont HV3, tous ceux qui ont plus de 50 ans.

Pour moi qui courrait en HV2 l'année dernière (c'est à dire avec les 45 - 55 ans), c'est un retour vers la jeunesse mais aussi un retour vers la difficulté. Je retrouve Philippe et surtout "Z", Frédéric Zurfluh, ancien membre de l'équipe de France gendarmerie et licencié chez AUBER. La course est annoncée pour 66 km soit 9 tours de 7,3km.

Notre départ a eu lieu à 13h30 sous un beau soleil avec toutefois un peu de vent de face à la sortie de la bosse. Le calme n'a pas duré longtemps car à peine le temps de caler les chaussures dans les pédales, Denis Besson plaçait déjà une attaque. Vite reprise..... Mais aussitôt une contre attaque se joue et une petite échappée de 2 coureurs se forme à l'avant. Les tours s'enchaînent avec toujours autant d'attaques mais au bout d'une heure de course, on ne  retrouve plus qu'un groupe de 11 coureurs lancés à la poursuite des 2 fuyards. 11 + 2 = 13.... On est 3 de trop à ce moment..... En effet, ne sont sélectionnés que les 10 premiers de chaque catégorie. Qui va coincer ?

Pour ma part, j'ai un autre souci à régler (ou un de plus que les autres).  Depuis le début de la course, ma chaîne n'arrête pas de sauter...... cela m'inquiète beaucoup car j'ai peur de la casser à chaque changement de rythme.... Elle a tenu et à la fin de la course, on m'expliquera qu'il s'agissait d'un "point dur" sur la chaîne.

Après de multiples attaques au sommet de la bosse (1km), je coince au 6ème tour avec 2 autres coureurs..... on analyse la situation et on se rend compte que 2 coureurs sont toujours échappés et 5 autres à 300 mètres devant nous. Ajoutés à nous 3, cela fait 10. Pour l'instant, le compte est bon pour la qualif  car c'est exactement le nombre de coureurs sélectionnés par catégorie..... Mais pour moi, les choses se gâtent car dans le descente, je me fais "enrhumer" par mes 2 collègues d'échappée. Pas de panique, je suis toujours 10ème, seul face au vent et avec un mal aux mollets qui commence à se fait sentir (crampes ????)..........

Les 2 journées de reconnaissance du circuit où je me suis  "tué" à  monter 10 fois la côte me servent dans ces moments là. Si j'ai réussi à  faire cette boucle 10 fois à l'entraînement , il n'y a pas de raison de "coincer" physiquement aujourd'hui....... Il reste 2 tours lorsque sur la ligne d'arrivée, on me dit que les 2 gars ne sont pas loin devant.....et les autres.... pas loin derrière.......

Je donne tout ce que j'ai encore en réserve, (c'est à dire plus grand chose...) et à l'amorce du dernier tour, je rejoins les 2 coureurs qui m'avaient laché dans la descente. Cette fois-ci, pas question de "resauter". Je descends dans leurs roues et reste avec eux jusqu'à l'amorce finale de la bosse. En me retournant, je m'aperçois que ça coinçe maintenant pour eux dans la dernière ligne droite de la montée. J'appuie encore plus fort sur les pédales. Plus que 300 mètres, 200 mètres, 100 mètres, 50 mètres....et je franchis la ligne d'arrivée, heureux en 8ème position.

La victoire revient à "Z" devant Yoyo et Denis Bessson. Pascal Hecquet qui était de la 1ère échappée, termine 200 mètres devant moi sur la ligne. La Garde place 7 des siens dans les 10 premiers (1er, 2ème, 3ème, 5ème, 6ème, 8ème et 10ème).  Bravo à tous et place maintenant au Championnat de France.

Mes données de course:

Temps: 1 h 58' 07"

Place: 8ème

Kilomètrage (compteur): 65,3km

Dénivellé: 745m

Moyenne: 33,2 km/h

Les différents vainqueurs:
-  catégorie élite  GAV FOURNIER Rémi E.S. 43/1 Issy-les-Moulineaux
-  catégorie V.1    GND BOUSSER Sébastien EGM.41/1 Beynes
-  catégorie V.2    G.R. ZURFLUH Frédéric R.I.1/CSPR
-  catégorie V.3    ADC BERNARD Aubert B.T.A. Chatillon

Photo ci dessous:

Sébastien Bousser, membre de l'équipe de France Gendarmerie et ancien de l'équipe CO de la Garde qui l'emporte en HV1.


02/04/2009
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Di 15 mars Sortie vélo

Samedi 14 mars, reco du parcours des sélection Cyclisme Ile de France près de Dampierre. Après 1 heure de voiture, je me mets en selle et me retrouve sur le circuit. Seb Bouser  me rejoint sur place et on roule ensemble pendant 2 heures, histoire de reconnaître le parcours. Circuit qui fait envron 7 km avec une côte de 1km environ qui, répétée 8 ou 9 fois, va faire mal aux jambes......Au total 3h 13' et 90 km de fait.......

Aujourd'hui, dimanche 15, le printemps arrive tout doucement car il fait beau et le soleil commence un peu à réchauffer le corps. Je décide d'aller rouler sur l'Etang la Ville où je monte 6 fois la côte de 2 km en faisant un petit circuit de 7 km environ. Celui ci ressemble assez au circuit de hier et, surtout, est à 35' en vélo du domicile......un bon échauffement avant d'attaquer la séance. 2h40 et 72 km de parcourus.


15/03/2009
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Di 1er mars sortie vélo

Vendredi, la note de service concernant la date et le lieu des sélections Ile de France Gie de cyclisme est sortie. Cela aura lieu le jeudi 2 avril, du coté de Dampierre dans les Yvelines.

Voila, aujourd'hui on est le 1er mars et ça sent le ......printemps. Après un samedi de travail, me voici reparti pour une sortie vélo en solitaire. Il ne fait pas trop froid (10°-12°C) et toujours du vent de face sur l'aller et dans le dos pour le .......retour, évidemment! Les jambes sont un peu lourdes lors des 20 premiers km, suite à la sortie faîte sur le 53 dents jeudi.....mais peu à peu les sensations arrivent, et tout va bien.

En haut de l'Etang la Ville, je rencontre Yoyo...... (qui a eu du mal à se lever....) et on rentre ensemble à la maison.

86,5km, 685m de dénivellé en 2h58 ===> 29,2 de moyenne

Demain, toute l'équipe part en stage CO à l'E.A.A. de Draguignan pour préparer le National de CO qui se déroulera du 10 au 12 mars à l'école de Libourne.          7 personnes seront présentes (+ une 8ème pendant 2 jours   ===> examen oblige) pour s'entraîner matin et après midi sur des terrains très techniques autour de Draguignan.

A l'issue du stage, le championnat de la ligue Ile de france se déroulera dimanche 8 mars à Fontainebleau. Cette course est qualificative pour le championnat de France civil du mois d'août.


01/03/2009
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Je 26 février sortie vélo

Aujourd'hui, à 12h30, sortie vélo avec Yoyo du côté de Beynes, Thoiry, Maule, Les Alluets le Roi et retour par Marly et St Germain en Laye.

Du vent de face sur les 45 premiers kilomètres et un retour un peu plus facile...

96 km et 785m de dénivellé avalés en 3h15.

Tout cela avec un arrêt obligatoire par un véhicule de police.....La faute a un feu rouge qui n' est pas passé assez rapidement au vert à mon goût......Palabre, explications qu'avec les calles aux pieds, c'est difficile de déchausser.... Et en plus c'était un feu rouge juste pour des travaux sur une voie de circulation.......Petit sermont des forces de l'ordre et tout c'est bien terminé.......

Demain, petit footing de récup.........


26/02/2009
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