DIDIER GROSHENS Equipe C.O. Garde Républicaine

DIDIER GROSHENS Equipe C.O. Garde Républicaine

Je 04 août CO 5ème Jeux Mondiaux Militaire à Rio de Janeiro

Aujourd'hui, jeudi 4 août, cela fait 2 mois que j'ai eu mon accident en Belgique... Le 1er juillet dernier, je passais une échographie de contrôle pour savoir si je pouvais me rendre avec la délégation française au 5ème Jeux Mondiaux Militaire à Rio de Janeiro. Malgré un hématome de 9cm / 4cm encore présent sur la rate, les médecins m'ont donné le feu vert pour prendre l'avion et  me rendre au Brésil.

Donc, lundi 11 juillet, je me rends au CNSD à Fontainebleau où tous les athlètes ont rendez vous avant midi. Au passage, je récupère Estelle Patou et Perrine Gublin à Paris. Sur place, je
retrouve toute l'équipe mais une mauvaise nouvelle nous attend. William Bouvier n'a pas l'autorisation du médecin du CNSD pour participer à ces Jeux car une fracture de fatigue a été décelée quelques jours auparavant. C'est la catastrophe pour lui et c'est avec beaucoup de tristesse qu'il nous quitte. C'est Igor Daniel qui le remplace au pied levé. Il nous rejoindra le soir même. Pendant ce temps, on perçoit les équipements "FRANCE" et nous nous acquittons des formalités administratives (passeport, carnet de vaccinations, etc...)

La composition de l'équipe est la suivante :
Didier GROSHENS (Garde Républicaine Paris) conseiller technique militaire et capitaine d'équipe, Laurent LAINE (CNSD Fontainebleau) chef des équipes de France et entraîneur.
Compétiteurs : Juste RAIMBAULT
(École Polytechnique Palaiseau), Lionel MELINARD (École Polytechnique Palaiseau), Fabrice ERDINGER (Lycée Militaire Aix en Provence), Igor DANIER (48ème RT Agen), Yann LOCATELLI (27ème BCA Annecy), Frédéric TRANCHAND (RGIF Maisons-Alfort), Fabrice VANNIER (RGIF Maisons-Alfort), Lauriane FOULET-MOREAU (3ème RMED La Valbonne), Estelle PATOU (ENSOA Saint-Maixent), Perrine GUBLIN (Garde Républicaine Paris) et Elodie BOURGEOIS-PIN (13ème BCA Chambéry).

            

Mardi matin, petite séance de piste sous les ordres de Laurent Lainé, suivi d'un briefing réalisé par le Lt Lebrun et par le Colonel Lapouge pour nous donner les dernières informations sur les Jeux et sur les mesures de sécurité à observer sur place. Ensuite, allocution du  Général Renaud, Commissaire aux Sports Militaires, qui lance, par ses paroles, véritablement cette
formidable aventure humaine et sportive que nous allons vivre pendant 14 jours au Brésil.
En effet, du 12 au 26 juillet, la délégation française forte de 133 sportifs et 51 encadrants des trois armées et de la gendarmerie va prendre part à ce qui constitue l’événement majeur du sport militaire international, les Jeux Mondiaux Militaires d’été. Après l’Italie (Rome en 1995, Catane en 2003), la Croatie (Zagreb en 1999) et l’Inde en 2007 (Hyderabad), c’est au tour du Brésil de relever le défi et d'accueillir la 5ème édition des JMM d'été à Rio de Janeiro.

20 disciplines sont inscrites au programme de cette compétition mondiale.

Environ 7000 athlètes représentant 111 nations vont s’affronter. La délégation française sera présente dans 14 disciplines. Sous l’égide du Conseil International du Sport Militaire (CISM), les Jeux Mondiaux Militaires se déroulent tous les quatre ans, selon un calendrier qui précède d’un an celui des Jeux Olympique. Organisme sportif international regroupant 133 états membres, le CISM développe l’amitié par le sport entre les forces armées afin de contribuer à l’effort de paix internationale. La France participe à cet événement d’envergure internationale
grâce aux athlètes militaires du ministère de la Défense. Cette institution prouve ainsi son attachement à soutenir le sport de haut niveau. Elle permet à ses personnels qui le souhaitent d’émerger dans le domaine du sport. Ainsi, les sportifs qui participent à cet événement sont des militaires de part leur métier pour lequel le sport est un pré-requis, mais ils sont également des citoyens à part entière qui concourent dans des compétitions sportives de haut niveau. Ils servent de modèle en interne aux armées pour promouvoir la pratique du sport, essentielle au métier de militaire et représentent également la Défense et ses valeurs dans la société civile. Militaires, ces hommes et ces femmes de la Défense conjuguent carrières professionnelles et sportives.

A 15h00, direction l'aéroport Charles de Gaulle à Roissy pour embarquer à bord d'un Airbus A310 de l'armée de l'air. Il est est 18h15 quand les 184 membres de la délégation française quittent le sol parisien. Après une escale technique au Cap Vert et un vol sans histoire, il est 4h15 (heure locale, 9h15 en France) quand nous atterrissons le mercredi matin à l'aéroport militaire de Rio de Janeiro.

Les formalités d'usage effectuées, nous embarquons dans des cars et c'est sous bonne escorte militaire que nous rejoignons l'un des trois villages qui nous sont affectés. Le notre sera le "white village". Il est 8h30 quand nous arrivons à notre point de chute.

Re formalités d'entrée (passage au détecteur de métaux, fouille des sacs), perception des appartements (pas tout à fait terminés...) et enfin vers 9h30, direction l'énorme "tente" qui va nous servir de restaurant pendant tout le séjour, pour prendre notre premier petit
déjeuner. Il nous est, dans un premier temps, absolument interdit de sortir du village pour nous entraîner. Donc, footing dans l'enceinte du village...

Le jeudi se passe à essayer de glaner des renseignements à droite à gauche. Les filles et moi même, faisons même une escapade dans l'après midi, jusqu'à la plage de Copacabana... Le retour en "taxi" sera assez agité puisqu'il est 22h00 lorsqu'on arrive au village... (3h00 pour revenir  à cause de bouchons sur l'autoroute). C'est à cette occasion que l'on a pu découvrir que les chauffeurs de "taxi" ne s'arrêtaient pas aux feux rouges dans les quartiers sensibles de RIO...

Vendredi matin, Marcel Madeiras, le coach de l'équipe Brésilienne que j'ai connu lors du stage que j'avais encadré au CNSD en mars, nous propose un petit entraînement à l'extérieur du village. Direction le  "blue village" situé à 45' de chez nous pour un footing et une séance de
vite-lent-vite sur des terrains de sport plus appropriés. L'après midi, visite du quartier et de la plage de Copacabana pour toute l'équipe.

 

Samedi matin, pendant que l'équipe part s'entraîner à nouveau au "blue village", moi j'ai une réunion d'information sur les compétitions CO à venir. Tous les "team captain" assistent à ce "meeting" et c'est accompagné de Marcel et de Jader, les coach brésiliens que je me rends à cette réunion.

Samedi après midi, c'est le départ à 15h00 pour la cérémonie d'ouverture. 1h00 de transport nous attend pour nous rendre au stade olympique Joao Havelange, situé en plein cœur de RIO. Les panneaux de circulation indiquent des noms qui ont bercé mon enfance de footballeur en herbe: Botafogo, Flamengo, Maracana... C'est sous escorte policière qu'une vingtaine de cars prennent la direction du stade sur une autoroute complètement fermée à la circulation. Même un hélicoptère est présent au dessus de nos têtes... Il en sera de même pour tous les déplacements importants.

Arrivée au stade, nous retrouvons les athlètes des autres villages et l'on se rend compte que la foule a répondu présente et que la sécurité est toujours là. Preuve en est, cette batterie anti-aérienne positionnée à l'entrée du stade.

 

 

Le point fort de ces Jeux restera, pour moi, cette cérémonie d'ouverture. 111 délégations sont présentes au mythique stade Joao Havelange à Rio de Janeiro, pour célébrer l’ouverture officielle de la 5ème édition des Jeux Mondiaux Militaires. Après des animations sur le thème de la paix et une démonstration aérienne de l’escadron de chasse, environ 7000 athlètes défilent devant le public très nombreux (50000 billets ont été vendus). Le brigadier Alexis Vastine, médaillé olympique de boxe à Pékin et champion du monde militaire est le porte drapeau
de la délégation française.

Après le discours officiel de Madame la présidente brésilienne Dilma Roussef, le "ROI" Pelé, le footballeur brésilien de tous les temps,  allume la flamme sous un tonnerre d'applaudissement, qui brûlera jusqu’au 24 juillet. Le colonel Kalkaba, président du CISM
clos cette cérémonie en déclarant les jeux ouverts.

Cette nuit, je vais m'endormir avec plein d'images, plein de musiques dans ma tête et surtout, avec une GROSSE pensée pour Nadine et pour William... Tous les deux auraient du être avec nous pour ces Jeux, mais le destin en a décidé autrement...

Dimanche matin, entraînement CO à proximité du village. J'en profite pour aller me dégourdir les jambes en faisant quelques postes, EN MARCHANT... Heureusement que la végétation rencontrée ce jour n'a pas grand chose à voir avec celle des compétitions... C'est infranchissable dans beaucoup d'endroits. Tout le monde est content d'avoir enfin pu reprendre contact avec une carte de CO...  L'après midi est consacré pour une partie de l'équipe à la visite du Corcovado. Monument de granite inauguré en 1931, la statue du Christ Rédempteur, perchée à 710m d'altitude et haute de 38 mètres, est l'un des endroits touristiques les plus fréquentés de Rio avec 600000 visiteurs par an. Au pied de la statue, le pic offre une vue panoramique sur le centre-ville, avec notamment le Pain de Sucre, le lac Rodrigo de Freitas, les plages de Copacabana et Ipanema, ainsi que plusieurs favelas de la ville. La face sud du pic possède 54 voies permettant de pratiquer l'escalade.

Ça y est, on y est. Lundi matin, c'est le départ pour aller disputer le championnat du monde de course d'orientation qui va se dérouler du 18 au 22 juillet 2011. Direction Paty do Alferes, ville de 26196 habitants située 610m d'altitude et à 120 kilomètre au nord de RIO de JANEIRO. Cet endroit sera le théâtre des compétitions Moyenne et Longue Distance.

L'organisation a été sans faille et, grâce à la parfaite maitrise des spécialistes orienteurs locaux conjuguée à celle de l'organisation,  a permis un déroulement quasi parfait du championnat. Comme l'on pouvait s'y attendre, de nombreuses équipes européennes n'avaient pas leurs meilleurs coureurs présents à cause de la proximité des WOC en France. Les équipes de Bulgarie et surtout de Russie, championne du monde civil et vice-championne du monde militaire en 2010, n'étaient pas présentes.
La compétition fut néanmoins d'un excellent niveau car, étaient quand même présent de nombreux athlètes féminins et masculins médaillés ou finalistes lors des mondiaux civils de l'année dernière : Tero FOHR (FIN) ; Kiril NIKOLOV (BUL) ; Wojciech KOWALSKI (POL) ; Martins SIRMAIS (LAT) ; Simonas KREPSTA (LTU) ; Merike VANJUK (EST) sans
oublier notre représentant français, Frédéric TRANCHAND, médaille de bronze du sprint côté français.

Pour les deux courses, départ et arrivée étaient au même endroit. Le terrain était de type forêt « amazonienne » par endroit avec de grands mouvements de terrain, avec peu de détails mais avec une végétation dense et difficilement pénétrable.

Concernant les résultats de l'équipe, chez les hommes, en l'absence des SHND (Sportif de Haut Niveau de la Défense) en préparation pour les WOC, Thierry GUEORGIOU et François GONON, Frédéric TRANCHAND réalise une très bonne course lors de la Longue Distance en se classant 6ème à 2'31'' de la médaille d'or et à 1'42'' du podium.
On retrouve 5 français dans les 50 premiers de la Moyenne Distance : Frédéric TRANCHAND 26ème, Yann LOCATELLI  37ème, Juste RAIMBAULT 41ème, Fabrice ERDINGER 46ème et Lionel MELINARD 48ème. Fabrice VANNIER 61ème et Igor DANIEL 70ème, complètent le classement des français. Ceux ci se classent 9ème nation (4ème en 2010). Ce résultat, réalisé par le cumul des temps des quatre meilleurs athlètes par nation lors des deux épreuves individuelles, montre que le niveau est élevé et que, malgré la bonne tenue de l'ensemble de l'équipe, l'absence de deux SHND a été préjudiciable.

 Chez les dames, les performances en individuelles sont très intéressantes pour l'avenir. Pour leurs premières participations, Lauriane FOULET-MOREAU termine à la 17ème place en Longue Distance et à la 19ème place sur la Moyenne Distance. Elle est imitée par Élodie
BOURGEOIS-PIN qui se classe 17ème en Moyenne Distance et 23ème en Longue Distance et par Perrine GUBLIN qui termine 23ème de la Moyenne Distance et Estelle PATOU 31ème. Ces excellents résultats individuels positionnent la France à la 7ème place au classement des nations (14ème en 2010).

Le retour vers 19h30 au "white village" mercredi se passera sans encombre.

Jeudi, journée de repos que certains vont mettre à profit pour aller faire quelques "emplettes" dans un centre commercial. Retour à midi pour aller supporter nos 2 boxeurs en course pour les 1/4 de finale. Pour moi, c'est la première fois que je vois des combats de boxe. On est situé à quelques mètres du ring et je dois avouer que c'est assez impressionnant de vivre ce genre de combat. Les échanges sont violents, rapides, accrochés et il faut vraiment être concentré à 100% pour éviter les coups... Au final, nos 2 français se qualifient pour les 1/2 de vendredi après midi.

Vendredi matin, retour à la compétition. C'est le relais qui est au programme du jour. Il se déroule dans le «  Mario Xavier National Forest » de Flona situé dans la zone métropolitaine au nord de RIO de JANEIRO. La végétation est très changeante en fonction des zones cartographiées. et le terrain principalement plat (équidistance 2,5m) est constitué de quelques petites collines raides par endroit. Les deux équipes masculines engagées sans aucun SHND, malgré une bonne résistance, n'ont pu faire mieux que 15ème et 16ème (11ème nation). Ce qui devient la meilleure performance puisqu'en 2010, l'équipe 2, sans aucun SHND, avait terminé 20ème.

Pour les filles, les résultats des 2 courses individuelles sont confirmés par la très bonne 6ème place prise au relais (11ème en 2010). Avec plus de régularité et une plus grande expérience, l'avenir peut être plus souriant encore. Cependant, le résultat le plus incroyable est la médaille de bronze gagnée par les filles brésiliennes à la bagarre avec la Pologne. C'est la première fois qu'une équipe du Brésil est médaillée lors d'un championnat du monde. Félicitations à elles.

Cette année il n'y a pas eu, comme la coutume en course d'orientation le veut, une cérémonie « des fleurs» à l'issue de chaque épreuve en tenue de sport.

La remise des médailles s'est faite officiellement le vendredi à 18h00 dans le « hall » qui abrite les combats de boxe au « white village» en tenue militaire.

L'après midi, retour à la boxe pour les 1/2 finales. Le général Renaud, chef de la délégation française, a fait le déplacement, signe de l'importance de ces 2 combats. Et l'exploit est au bout des 2 x 3 rounds pour les 2 français puisqu'ils se qualifient pour les finales de samedi. Finales qu'ils remporteront haut la main tous les 2. Cela fait deux nouvelles médailles d'or dans l'escarcelle française. COCORICO!!!!

Samedi, place au shopping et au "barbecue" organisés par le comité de course d'orientation brésilien. Direction RIO et la « Phisical Education Military School », l'équivalent de notre CNSD. La seule différence est que nous, à Fontainebleau, on a la forêt à proximité et eux..., la mer, la plage... et le Pain de Sucre que nous visiteront l'après midi.  Le mont du Pain de Sucre
ou simplement le Pain de Sucre (Pão de Açúcar en portugais), est un pic situé dans la ville de Rio de Janeiro au Brésil, sur une péninsule à l'entrée de la baie de Guanabara. Avec 396 m d'altitude, il devrait son nom à sa forme très particulière évoquant un bloc de sucre raffiné. Il est cependant possible que cette explication ne soit qu'une étymologie populaire, le nom dérivant peut-être du tupi-guarani Pau-nh-acuqua («grande colline » en français).Ce pic, bloc monolithique de granite, est le seul parmi tous ceux de la ville à s'élever directement depuis le bord de mer. Un téléphérique panoramique permet de transporter 75 passagers entre les sommets de Babilônia et Urca toutes les demi-heures. Le premier téléphérique fut construit en
1912. Le mont du Pain de Sucre et les montagnes voisines (Morro da Babilônia et Morro da Urca) sont très fréquentés par les amateurs d'escalade. Ils forment l'un des plus grands ensembles de pratique de l'escalade en zone urbaine, avec plus de 270 voies.

Dimanche matin à 7h00, j'ai la chance, grâce à Philippe Tingaud (merci pour tout mon "Tintin"), de pouvoir  me rendre à Copacabana pour suivre l'épreuve de Triathlon.

Sur place, je retrouve quelques têtes bien connues mais assez fatiguées... LOL. On encourage Estelle qui, après la course d'orientation, participe au triathlon féminin. Elle se classera 29ème. Les garçons font 1er et 2ème en individuel, premier par équipe homme et premier par équipe en mixte. 4 nouvelles médailles dont 3 d'or en une matinée... RE COCORICO!!!

Retour au village vers 13h30 et juste le temps de manger que c'est reparti pour le stade olympique où va se dérouler la cérémonie de clôture... Tenue survêtement "France" et entrée dans le stade en "bo..el couvré". C'est la fête et tout le monde en profite pour se faire prendre en photo devant la flamme, qui, dans quelques minutes, va s'éteindre, annonçant ainsi la fin des 5ème JMM.

La flamme s'éteint... Les Jeux sont définitivement terminés... On quitte le stade doucement, (on aimerait que cela dure encore, encore...) sous un feu d'artifices et l'on regagne notre village où
la fête va encore durer une partie de la nuit. L'ambiance est chaude car les danseuses de samba locales nous font une démonstration de leur savoir faire... Certains s'en rappellent encore...

Lundi matin, la nuit a été courte car le réveil sonne à 4h45. Petit déjeuner, nettoyage de l'appartement et passage au "check point" pour la remise à "zéro" des badges d'accès avant de monter dans le car qui doit nous emmener à l'aéroport. Départ à 6h20 pour un trajet de 30kms. Il est 7h30 quand on arrive à l'aéroport. L'embarquement se fera sans histoire et c'est à 12h10 (heure locale) que l'on décolle à bord d'un Airbus A310 de l'armée de l'air.

Après une nouvelle escale au Cap Vert, on arrive à 6h15 à Roissy sous les vivas de la foule, chaines de télévisions, de radios... Ah non, ça c'était pour les nageurs une semaine après nous... Pourtant, nous, on revient avec plus de médailles qu'eux... LOL. Car, au final, la délégation française revient en France avec 17 médailles dont 11 en or, 3 en argent et 3 en bronze et se classe à la 5ème place au tableau des médailles. Beaucoup mieux qu'en Inde, il y 4 ans. (6 médailles).

A 9h15 on est de retour au CNSD où l'on réintègre les équipements« France ». S'ensuit une allocution du Général CSM qui nous dit toute sa satisfaction de terminer sa carrière sur un tel
évènement récompensé par toutes ces médailles. Ensuite, un barbecue nous est proposé et tout le monde se quitte avec des souvenirs plein la tête vers 14h00.

En guise de conclusion, ces JMM ont représenté un moment unique pour la vie d'un athlète et d'un entraîneur. Le mélange entre les différents sports, disciplines, et les divers nations, ne peuvent être que source d'enrichissement.

Outre Perrine en CO, Tarek Ylmaz, en judo, représentait aussi la Garde Républicaine.(en blanc sur la photo, il s'incline face au slovaque en 1/16ème de finale).

A très vite, les prochaines compétitions internationales, avec toujours cette même envie, celle de participer et de GAGNER !

PS: pour la première fois aujourd'hui, depuis 8 semaines exactement, je suis allé rouler à Longchamp avec mon pote "Yoyo". 2h40 de bonheur. Vive le sport !!!

 



04/08/2011
3 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 42 autres membres