DIDIER GROSHENS Equipe C.O. Garde Républicaine

Lundi 9 janvier, je quitte Nanterre à 4h30 du mat' pour me rendre à Bessans, petit village situé en Haute Maurienne, et haut lieu du ski nordique.

Je rejoins mon ami Philippe PECK qui est responsable d'un stage de préparation en vue du championnat de France de ski nordique SNCF. Il dirige l'équipe du NORD EST SNCF (Strasbourg, Nancy, Saint Dié...). J'avais déjà participé à ce stage en 2005 avec le même enthousiasme.

J'arrive pour le repas de midi et attaque le ski dès le lundi après midi. La météo a été superbe tout au long de cette semaine et la température (-15°C) bien basse le matin. Heureusement, une bonne ambiance a régné tout au long de ce stage et a réchauffé l'atmosphère. Merci à toute l'équipe pour l'accueil.

Ci - dessous les séances effectuées :

lundi après midi : skate 1h55 23km

mardi matin : classique 1h35 18km

mardi après midi : skate 1h45 22km

mercredi matin : classique 1h05 12km

mercredi après midi : skate (exercice jeu relais) 1h15 16km 

jeudi matin : classique 2h40 30km

jeudi après midi : skate 1h30 21km

Vendredi, après le déjeuner, je quitte l'équipe et rejoins Dijon où je vais passer la nuit avant de rejoindre la station jurassienne de MORBIER pour y disputer le championnat de France d'orientation à ski.

Qu’est ce que l’Orientation à Ski ?

La CO à ski, venue elle aussi tout droit de la Scandinavie, consiste à skier le plus rapidement possible en passant dans le bon ordre à tous les postes de contrôle marqués sur la carte.

L' équipement est identique à celui du skieur de fond traditionnel. Mais ne pouvant tenir la carte en main, l'orienteur a besoin d'un porte-carte spécial qui, attaché devant lui, libère ses mains et permet une lecture facile de la carte. Le skieur peut emporter avec lui une trousse de réparation et de fartage pour ses skis car l'assistance extérieure n'est pas autorisée lors des épreuves officielles.

Une carte spéciale :

L'élément le plus important de la carte de CO à ski est le réseau de pistes (chemins, sentiers, traces) qui sert à l'orienteur pour choisir le parcours optimum d'un poste à l'autre en fonction : de leur longueur, de leur classification : (+ ou - large, skating ou trace directe) et de leur dénivelé. La carte comporte des surcharges destinées à indiquer la praticabilité des sentiers et chemins enneigés et à mentionner les routes déneigées. Les courbes de niveau ainsi que quelques aspects principaux du "paysage" sont conservés mais les densités de végétation ainsi que les détails (indispensables pour l'orienteur à pied) ont presque tous disparus pour mettre en relief le réseau de pistes qui est l'élément indispensable de déplacement de l'orienteur à ski. Les espaces choisis pour les compétitions comportent souvent un réseau de chemins très denses et les concurrents les plus rapides peuvent arriver à des jonctions toutes les quinze secondes.

Sur le site, je retrouve des têtes connus et surtout toute l'équipe de France militaire. Hormis Elodie BOURGEOIS PIN (qui vient de gagner la Vasalopett en Chine), et François GONON (souffrant), toute l'équipe est présente. Je prends mon départ sans trop savoir où je mets "les skis" car ma dernière co à ski remonte à une dizaine d'années où, j'avais d'ailleurs cassé un ski...

Ce samedi, c'est le format Sprint qui est au programme. 3700m et 16 postes sont au programme.

Dès le départ, il faut êre dans le rythme. Je fais beaucoup d'hésitations et laisse beaucoup de temps aux différents postes, surtout au poste 12 que je poinçonne au bout de 10'... Je suis perdu dans les diférentes traces de skooter, et la neige gelée en sous bois ne m'aide guère... Plusieurs chutes ont émaillé ma progression mais heureusement, je n'ai pas cassé de matériels... C'est sur, demain, je chausse mes "vieux" skis.

Je termine mon circuit A en 38'31,(71ème) loin des premiers. J'ai vraiment du mal à comprendre comment ils font pour aller si vite dans ces conditions... Félicitations à eux et en particulier à Rudy GOUY, membre de l'équipe de France Militaire qui se classe 2ème du sprint. Il récidivra le lendemain en se clasant 3ème de la Logue Distance.

Mon parcours GPS ci dessous : cliquer sur la carte pour agrandir.

Après une bonne nuit, retour sur le site du Marais à Morbier pour la Longue Distance. Quand on arrive vers 9h00, il fait -13°C. Heureusement pour moi, je ne cours qu'à 11h00. Je suis décidé à m'appliquer un peu plus sur les choix d'itinéraire et je prends le départ en faisant d'entrée une petite erreur sur le partiel départ / poste 1 (4' de perdues). Ce sera, à mon avis, la seule erreur avec, peut être, un choix où je priviligie la glisse sur le partiel 3 / 4 mais qui me fait perdre quand même du temps (2' de perdues). Ensuite, jusqu'au changement de carte (poste 9), la différence se fera sur les skis car techniquement, il n'y a pas de difficulté. La fin de course sera plus technique avec un important réseau de postes dans un petit périmètre dans la forêt. Les traces de skooter n'étant pas bien large, il est difficile de skier dans ce dédale de pistes et sapins... Mais, tout se passe bien et je termine mon circuit H50 en 1h05'25. Je me classe 20ème à 20' (sic) de Michel Denaix, vainqueur de la catégorie.

Mes données GARMIN :

1h05'25     8020m trait rouge     20 postes

11246m distance réelle     RK: 6'04       9,9 km/h      40,2% de distance parcourue en plus.

Mon parcours GPS ci dessous : cliquer sur la carte pour agrandir.

Plus d'infos sur : http://ojura.org/